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Anagnoste : un lecteur parmi tant d'autres
17 mars 2013

Le phyto-analyste : Bernard Busson.

Tout d'abord merci à Antoine de "Carnets nord"  qui m'a adressé cette année ce nouveau roman à paraître le 12 avril prochain. J'avais pu auparavant lire dans les mêmes conditions Cadavre d’État de  Claude Marker,  Sérénitas de Philippe Nicholson, Le onzième pion et Requins d'eau douce de Henri Steinfest

J'ai donc découvert ce livre sans avoir pris connaissance de la quatrième de couverture comme c'est le cas lorsque je reçois un ouvrage en service de presse.

Le bandeau "Le premier thriller botanique" m'a induit en erreur. Personnellement je m'attendais à une véritable enquête scientifique mais cela n'était visibmement pas l'intention de l'auteur. Il s'agit d'un roman assez déjanté et l'auteur semble avoir pris du plaisir à mélanger les genres.  Un peu polar, façon bande-dessinée, avec ses codes, les flics, le bar, le whisky, l'alcoolique, la serveuse au grand coeur. Un peu science-fiction ou anticipation avec des personnages secondaires qui permettent à l'auteur de créer de nombreux rebondissements et un vrai suspens à la fin de l'ouvrage. Seules les réflexions philosophiques paraissent un peu décalées.

L'écriture est agréable, mais certaines expressions québecoises auraient peut-être méritées un décodage. Aucune coquille a priori, ce qui est de plus en plus rare dans l'édition aujourd'hui et c'est bien agréable pour le lecteur. L'auteur est rédacteur-correcteur, on n'est jamais mieux servi que par soi-même!

La question qui se pose qu'est-ce métier de "phyto-analyste". Quel sens donner à analyste? Faut-il y voir un double sens? 

Bernard Busson a-t-il eu l'occasion de lire "Requins d'eau douce" ? Car comme le héros du roman de de Henrich Steinfest qui, dans toutes les situations où le conduit son enquête consulte son exemplaire du "Tractatus logico-philosophicus", Germain Tzaricot se réfère assez régulièrement au  " Guide et glossaire de la phyto-analyse ".

Le choix du choux-fleur a-t-il un lien avec l'homme à la tête de choux cher à Serge Gainsbourg?  Cette idée a-t-elle germé dans la tête de l'auteur?


Le phyto-analyste

Bertrand Busson

La quatrième de couverture.

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Germain Tzaricot est un jeune homme au nez trop gros et aux oreilles trop longues, qui vit dans un petit appartement rempli de végétaux. Il est aussi le tout premier phyto-analyste de l’Histoire – un expert de la communication végétale. Tout comme son père disparu, botaniste-philosophe, il vit tout entier pour sa passion, jusqu’au jour où la pourriture entre chez lui. Au sens le plus littéral du terme, sous la forme d’une gelée corrosive qui dévore les plantes et menace de s’attaquer aux hommes. C’est ainsi après la putréfaction a priori anodine de ses plantes d’intérieur que Germain se lance dans une enquête ambitieuse, entraînant sa bande d’acolytes : Pigalle, le barman crasseux du Nicole’s pub qui découvre sur le tard la vertu d’un bon bain ; Rachel, la chanteuse déchue aux yeux vert olive entêtants ; Jamal, le géant qui a préféré s’échouer dans un fauteuil roulant pour éviter les hauteurs. L’aventure devient beaucoup plus sérieuse pour Germain lorsque Rachel disparaît de son lit et qu’il devient le coupable idéal pour deux flics plus corrompus qu’un tas de compost. Un véritable thriller botanique – où se mêlent une usine à cornichons radioactifs et un laboratoire secret au coeur de l’Amazonas, des scientifiques armés de mitraillettes et des ivrognes armés de bouteilles, des plantes vénéneuses et des choux-fleurs humanistes, sur fond d’un gigantesque complot contre la nature.

 

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Commentaires
P
C'est vrai que recevoir un livre sans l'avoir demandé (ce qui vient de m'arriver avec le dernier Gilles Schlesser" La mort n'a pas d'amis" ) est un agréable moment surtout s'il se double d'un plaisir de lecture. Je te sens ambigu quant à cela, non?
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