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Anagnoste : un lecteur parmi tant d'autres
20 octobre 2013

Mes dernières lectures octobre 2012 août 2013

Peu de messages postés depuis le début de l'année 2013 alors que je n'ai cessé de lire. La dernière activité prenant on l'aura compris le pas sur la première. Or mis à part un ou deux ouvrages qui ne m'ont pas convaincu je suis dans l'ensemble assez satisfait de mes lectures. Le plaisir éprouvé n'a pas toujours la même intensité, mais le contexte dans lequel a lieu cet exercice joue un rôle qu'il ne faut pas négliger.

J'ai lu des ouvrages "récents" en attente depuis un an ou plus. Entre temps des coups de coeur m'ont conduit à intercaler un plus récent. Des découvertes en librairie, chez Lionel, lors de broquantes ont fait également l'objet de mon attention. La sélection d'une série d'ouvrages pour des prix de lecteurs ont constitué l'essentiel de mes dernières lectures. Je ne détaillerai pas les raisons de mes choix mais je le ferai je à travers des liens vers des messages dans lesquels je me retrouve.

Attention, accrochez vous la liste est longue.


Mon premier Donna Leon : La femme au masque de chair. J'ai retrouvé dans cet ouvrage l'ambiance des épisodes de la série télévisée intitulé "Commissaire Brunetti : enquêtes à Venise "

Un emprunt à la bibliothèque départementale, via la bibliothèque municipale.

la femme au masque de chair

4 ème de couverture

Un soir que la neige tombe sur la Sérénissime, une femme blonde juchée sur des hauts talons et enveloppée dans un manteau de fourrure croise la route de notre cher commissaire Guido Brunetti. Elle s’appelle Franca Marinello, a le visage défiguré, cite Cicéron ou Virgile par cœur, et c’est la femme d’un homme d’affaires vénitien douteux.
Brunetti, fasciné, s’arrange pour enquêter sur le mari tout en suivant une autre affaire qu’il pense expédier. Mais le meurtre d’un transporteur routier l’entraîne au cœur d’un trafic de déchets organisé par la Mafia. Derrière ce trafic et l’argent malhonnête qu’il génère, la santé de milliers de personnes est mise en danger.
Très vite, des querelles entre les polices italiennes rivales surgissent, les assassinats se multiplient et des visages familiers refont surface... Le Tout-Venise semble mêlé à ces entreprises criminelles. Et la famille de Brunetti aussi.


Mon premier Laurent Chalumeau  : Les arnaqueurs aussi.

Il attendait depuis longtemps, j'en avais lu des critiques élogieuses et je n'ai pas été déçu. Excellent !

 

arnaqueurs

4 ème de couverture

Règle numéro un quand on est délinquant : s’en tenir à ce qu’on sait faire. Règle numéro deux : ne jamais mélanger le business et les affaires de cœur. Deux règles que les protagonistes du dernier Festival Chalumeau vont hélas oublier au cours de leur séjour sur la Côte d’Azur… Le décor, donc : un somptueux palais cannois, qui voit défiler, sous les yeux d’un directeur veule et cupide à souhait, tout un gratin de milliardaires en goguette, de rock stars, de vedettes hollywoodiennes… et d’escrocs en tout genre. Parmi ces derniers : Jorge Gomez, petit arnaqueur frais émoulu de prison et reprenant du service ; un mystérieux baron au lignage et au carnet d’adresses plus que douteux ; une comtesse italienne et fatale, Rita Hayworth réincarnée au milieu d’un parterre de truands tous plus crétins et dangereux les uns que les autres ; le chef d’une improbable association de malfaiteurs ; des Ukrainiens louches ; Bono, le chanteur de U2, en vacances et qui n’avait rien demandé ; une culturiste lesbienne au coup de poing facile ; ou encore un ex-flic psychopathe, adepte de la torture… au chalumeau ! Héros de ce casting dément, Jorge Gomez et le Baron (également connu sous le nom de « grand con ») vont bientôt se retrouver soupirants rivaux de la comtesse Monica et partenaires malgré eux dans une trépidante chasse au magot. Jeu de dupes, jeu de doubles et de rôles, faux et contrefaçons tous azimuts – dans ce roman mené pied au plancher et mettant en scène avec une cruauté jouissive les frasques de quelques spécimens d’humanité aussi inquiétants qu’affligeants, le soleil de la Riviera fait griller les cervelles et hurler de rire le lecteur. Chalumeau, d’une plume inimitable, entre tontons flingueurs et frères Coen, entre Amicalement vôtre et La Main au collet, signe un polar jubilatoire, diaboliquement construit (façon puzzle) et diaboliquement drôle.

 

Quelques formules .

"Jorge dit, "Jo-lie! Vous avez dit jolie!"

L'autre dit, toujours sans ouvrir l'oeil, " Oui; Pourquoi? Vous diriez commen, vous? Qu'elle est bonne?"

Jorge se redressa et dit, "lolie? Jolie? Mais faut vous faire télécharger un dictionnaire dans le disque dur de votre Nitendo, là! Enrichir votre vocabulaire. Jolie? Moi je vais vous dire, une femme comme ça, c'est pas jolie qu'on dit! Une femme comme ça, on ressusuctte Boticelli à coups de lattes pour qu'il la peigne en pied dans une coquille St-Jacques....."


 

Mon premier Barbara Abel   : Derrière la Haine . Très vivement recommandé par Karine Giebel. Elles étaient en compétition l'année dernière pour le Prix Marseillais du Polar et il s'en est fallu de peu pour que le classement ne soit inversé. Un thriller très réussi. Excellent, j'y ai pris moi aussi beaucoup de plaisir

derrière la haine

4 ème de couverture

Ce qui sépare l'amitié de la haine ? Parfois, une simple haie de jardin...

D'un côté, il y a Tiphaine et Sylvain ; de l'autre, il y a Laetitia et David.
Deux couples voisins et amis, ayant chacun un enfant du même âge.
Deux couples fusionnels et solidaires qui vivent côte à côte dans une harmonie parfaite.
Jusqu'au jour du drame.
Un tragique accident fait voler en éclats leur entente idyllique, et la cloison qui sépare leurs maisons tout comme la haie qui sépare leurs jardins ne seront pas de trop pour les protéger les uns des autres. Désormais, les seuls convives invités à la table des anciens amis s'appellent Culpabilité, Suspicion, Paranoïa et Haine...

Derrière la haine est un roman psychologique à glacer les sangs, d'une noirceur implacable.


Mon second Abdel Hafed Benotman : Les poteaux de torture

Un auteur très attachant quelqu'un que j'aime bien. Et puis j'attends de voir avec impatience si sa dernière dédicace faite à Villeneuve  lez Avignons l'année dernier sera suivie d'effet.

Découvert à Frontignan, j'avais adoré son " Eboueur sur échafaud" . En quelque sorte la suite......un sujet grave, une écriture forte:  poignant !

4 ème de couverture

les poteaux de torture

 4 ème de couverture

« J'ai cassé la machine à vivre, la machine à l'intérieur de moi, et je n'arrive plus à faire semblant. Je n'en peux plus d'être ce que je ne suis pas. »

Les personnages de ces dix-huit nouvelles sont tous, sous une forme ou une autre, ficelés à un poteau de torture. Qu’ils soient derrière les barreaux d'une cellule, aliénés par leur propre folie ou vaincus par un destin qui les mène à l'impasse, ce sont des condamnés. Mais ils sont encore capables de crier leur révolte, et aussi de rire, de ce rire terrible qui grince comme les portes des geôles quand elles se referment. Portés par le style explosif de Benotman, leurs mots nous happent, leurs voix nous touchent. Jusqu’au cœur.

 Relevé au passage..

"M'oblige pas à être dur avec toi...S'il te plaît. Sans violence physique, je pourrais être impitoyable , d'où l'insulte lapidaire:

Je regrette de t'avoir connu .....triste con."

et aussi
"La justice juge au présent  un passé qui hypothèque l'avenir d'un homme condamné à ne pas avoir de futur... " AHB


Je connaissais  Francis Carco comme auteur de chanson je ne connaissais rien de sa carrière littéraire auteurs de romans populaires et membre de l'Académie Goncourt.    Après avoir lu "Prisons de femmes" témoignage encore éprouvant sur l'univers carcéral, il m'a été donné de lire "L'ombre" ainsi que "Au coin des rues"

Un univers à découvrir.

 

prison-de-femmes-le-livre-moderne-illustre-n-250-de-francis-carco-902100085_MLl'ombre

au coin des rues


Une découverte faite grâce à mon libraire "préféré": Dalibor Frioux : Brut

Je n'ai pas regretté d'avoir du à affronter les éléments,ce samedi matin où il pleuvait des cordes, pour venir assister à la rencontre organisée chez Lionel grâce à l'association de libraires indépendants de Marseille et de la région. Nous étions peu nombreux mais nous avons été conquis par l'auteur, la présentation de cette dystopie et sa thèse terrifiante.  De nombreux éléments semblent être réunis pour ce qui est qualifié d'"ecofiction" par un critique ne devienne hélas réalité.

Cet ouvrage est paru en 2011 a reçu un accueil chaleureux de la part de la critique.  Voici ce que propose Zibeline l'excellent magazine culturel régional entièrement gratuit.

brut critique

 

Dernière remarque, venant de auparavant lire "Le dernier Lapon" d'Olivier Truc" il était difficile de ne pas faire le lien avec l'ouvrage ayant reçu le Prix du Quai du Polar 2013.

4 ème de couverture

brut

 4 ème de couverture

 

Milieu du XXIe siècle. Dans un contexte de pénurie de pétrole, le brut est le dieu d'une humanité en proie au délire énergétique. Katrin, ancien mannequin, jouit du luxe que lui procure l'or noir. Henryk, philosophe et président du fonds éthique qui exploite d'immenses gisements off shore, tente de concilier argent et vertu. Mais la richesse peut-elle exister sans part maudite, la paix sans ennui, le brut sans brutalité ?


 Encore merci Lionel ...

Comme je l'ai dit dans le précédent message j'ai été emballé par le roman d'Olivier Truc : "Le Dernier Lapon" que j'ai acheté sur les conseils de mon libraire. Ce n'est qu'une fois sa lecture achevée quelques temps avant qu'il ne soit primé aux Quais du Polar que j'ai pris conscience de son incontestable succès. J'ai été surpris par la description qui est faite du comprtement des nordiques vis à vis des lapons.  Cela semble être en contradiction avec l'image qu'ils véhiculent ou qu'ils souhaitent donner. Sans me prononcer et au risque de me répéter, il peut être intéresssant de lire également BRUT.

le dernier lapon

 4 ème de couverture

Kautokeino, Laponie centrale, 10 janvier. Nuit polaire, froid glacial. Demain le soleil, disparu depuis 40 jours, va renaître. Demain entre 11h14 et 11h41, Klemet va redevenir un homme, avec une ombre. Demain le centre culturel va exposer un tambour de chaman légué par un compagnon de Paul-Émile Victor.
Mais dans la nuit, le tambour est volé. Les soupçons iront des fondamentalistes protestants aux indépendantistes sami. La mort d'un éleveur de rennes n'arrange rien à l'affaire. La Laponie, si tranquille en apparence, va se révéler terre de conflits, de colères et de mystères. Klemet, le Lapon, et sa jeune coéquipière Nina, enquêteurs de la police des rennes, se lancent dans une enquête déroutante. Mais à Kautokeino, on n'aime guère les vagues. Ils sont renvoyés à leurs patrouilles en motoneige à travers la toundra, et à la pacification des éternelles querelles entre éleveurs de rennes.
Les mystères du 72e tambour vont les rattraper. Pourquoi en 1939 l'un des guides sami a-t-il confié à l'expédition française ce tambour, de quel message était-il porteur ? Que racontent les joïks traditionnels que chante le vieil oncle de Klemet ? Que vient faire en ville ce Français qui aime trop les très jeunes filles et qui a l'air de si bien connaître la géologie de la région ? À qui s'adressent les prières de la pieuse Berit ? Que cache la beauté sauvage d'AsIak, qui vit en marge du monde moderne avec sa femme à moitié folle ?
Dans un paysage incroyable, des personnages attachants et forts nous plongent aux limites de l'hypermodernité et de la tradition d'un peuple luttant pour sa survie culturelle. Un thriller magnifique et prenant, écrit par un auteur au style direct et vigoureux, qui connaît bien la région dont il parle.


Caryl Férey est un auteur que je n'avais pas encore lu mais que j'avais envie de découvrir depuis longtemps. J'ai fait l'acquisition de "Zulu"  aux  "Terrasses du polar" lros de la dernière édition en 2012.  Il était temps diront certains.

Invité à l'inauguration d'une médiathèque portant le nom de Nelson Mandela, il y a plusieurs année de cela, je pensais que s'atait un auteur Sud Africain.....et il n'en est évidemment rien et il aurait du tout naturellement s'ajouter à ma liste des "polars africains" du défi littéraire des littératures policières des 5 continents.

Effectivement il s'agit d'une référence, d'un execellent livre, mais à ranger dans la catégorie Thriller **** sur une échelle de 4 . Les âmes sensibles sont prévenues !.....  

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 4 ème de couverture (celle de mon exemplaire)

Enfant, Ali Neuman a fui  pour échapper aux milices de l'Inkatha en guerre contre l'ANC. Même sa mère, seule rescapée de la famille, ne sait pas ce qu'il a enduré... Devenu chef de la police criminelle de Cape Town, vitrine de l'Afrique du Sud, Neuman doit composer avec la violence et le sida.  Les choses dérapent lorsqu'on retrouve d'une fille blanche massacrée après avoir absorbé une nouvelle drogue aux pourvois effrayants. Les townnships -misère totale en bordure de plages idylliques- perdent leurs repères sous la pression de nouveaux arrivants. Neuman dont la mère a été agressée, envoir en aveugle son bras droit sur une piste plus que dangereuse ... Si l'apartheid a disparu, de vieux ennemis agissent toujours dans l'ombre...

 

4 ème de couverture (celle proposée par l'éditeur sur son site )

Enfant, Ali Neuman a fui le bantoustan du KwaZulu pour échapper aux milices de l'Inkatha, en guerre contre l'ANC, alors clandestin. Même sa mère, seule rescapée de la famille, ne sait pas ce qu'elles lui ont fait... Aujourd'hui chef de la police criminelle de Cape Town, vitrine de l'Afrique du Sud, Neuman doit composer avec deux fléaux majeurs : la violence et le sida, dont le pays, première démocratie d'Afrique, bat tous les records. Les choses s'enveniment lorsqu'on retrouve la fille d'un ancien champion du monde de rugby cruellement assassinée dans le jardin botanique de Kirstenbosch. Une drogue à la composition inconnue semble être la cause du massacre. Neuman qui, suite à l'agression de sa mère, enquête en parallèle dans les townships, envoie son bras droit, Brian Epkeen, et le jeune Fletcher sur la piste du tueur, sans savoir où ils mettent les pieds... Si l'apartheid a disparu de la scène politique, de vieux ennemis agissent toujours dans l'ombre de la réconciliation nationale...


Le cadeau de l'association 813 cette année une perle que l'on ne peut lâcher  avoir d'atteint la dernière page  : "La vérité sur Frankie" de Tina Uebel. Saisissant, effroyable,  oppressant et  surtout terrifiant, surtout lorsque l'on sait que l'histoire a été inspirée de faits réels. Le reportage de la BBC ( The spy who stole my life) sur le sujet fait froid dans le dos. L'emprise que peut exercer un individu sur un groupe de personnes et la façon dont il arrive à les manipuler est cauchemardesque.

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 4 ème de couverture

"Je ne sais pas ce que vous voulez m'entendre dire. Que c'est un salaud?  Evidemment que c'est un salaud, un monstre, un fumier. Il m'a volé ma jeunesse, il a détruit ma vie, notre vie."

Christoph, Judith et Emma sont étudiants. La vie s’offre à eux… jusqu’à ce que leur route croise celle du charismatique Frankie. Ensemble, ils passent un été de rêve. Un jour, Frankie confie à Christoph qu’il appartient aux services de l’anti-terrorisme. Il a besoin de son aide. Crédule, Christoph accepte une première mission. L’engrenage est en place. C’est bientôt au tour de Judith et d’Emma de se laisser convaincre et de s’imaginer traquées. Disparaître et faire aveuglément confiance à Frankie devient la seule solution. Commencent alors des années de cavale, mais aussi de sévices physiques et psychologiques.


Un classique, revenu sur le devant de la scène l'an dernier grâce au Festival d'Avignon. Une rencontre avec la petite-nièce de Mikhaïl Boulgakov en 2005 m'a fait découvrir le célèbre écrivain et un de ses plus grans romans Le maître et Marguerite. J'avais essayé de le lire une première fois, mais j'avais été un peu désorienté par l'introduction qui présente dans le détail les multiples édition de cet ouvrage qui a priori n'était pas destiné à être publié. Tous ceux à qui j'en parlais et qui l'avaient lu m'assuraient qu'il s'agissait d'un chef d'oeuvre de la littérature russe. J'ai fini par prendre de le temps de le lire, ils n'ont pas tort de toute évidence il  s'agit d'un grand roman.

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 4 ème de couverture

Ecrit sous la terreur par un homme malade et désespéré, " Le Maître et Marguerite " a mis vingt-cinq ans pour s'imposer comme l'un des chefs-d'œuvre de la littérature russe et devenir un livre culte dont la construction diabolique n'a pas fini d'enchanter les lecteurs. Comment définir un mythe ? Les personnages de ce roman fantastique sont le diable, un écrivain suicidaire, un chat géant, Jésus et Ponce Pilate, la plus belle femme du monde... On y trouve des meurtres atroces et des crucifixions. C'est une satire acerbe, une comédie burlesque, une parodie politique, un poème philosophique dévastateur avec des fantômes et des transformations magiques. Mais cette fantasmagorie baroque, ce film noir, cette vision d'apocalypse est aussi l'une des plus belles histoires d'amour jamais écrites.


Bien sûr je connais George Orwell, je "connais" ou plutôt devrais-jr dire j'ai entendu parler des célèbrissimes  "1984" ou de "La Ferme des animaux". Je ne les ai pas encore lus et ce n'est pas bien..  Ils font partie de la liste des ouvrages en en attente. J'ai commencé par  "Hommage à la Catalogne" dans lequel il relate son expérience de la guerre d'Espagne. J'ignore tout de ce que fut sa vie. J'ai ressenti dans son livre quel fut son drame et ceux qui comme lui vécurent les trahisons, les luttes internes du côté républicain. La vie sur le front. Il souligne à plusieurs reprises le fait que n'ayant pas tout le recul nécessaire il peut ne pas être objectif dans ses jugements. Il est rare qu'un écrivain engagé prenne ce type de précaution....  Très intéressant à tous les points de vue.

J'ai tout naturellement pensé à Land and Freedom. Il semblerait que le réalisateur et le scenariste s'en soit inspiré. Il ne s'agit pas a priori d'une adaptation.

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 4 ème de couverture

Texte fondateur qui préfigure en partie les visions dramatiques du monde totalitaire de 1984, Hommage à la Catalogne est autant un reportage qu'une réflexion sur la guerre d'Espagne. Engagé aux côtés des républicains, Orwell voit dans la trahison des communistes les conséquences du jeu politique stalinien. Il en découlera la prise de conscience d'un nécessaire engagement...

« Le texte le plus personnel et le plus émouvant de George Orwell. »
Sébastien Lapaque - Le Figaro littéraire

Traduit de l'anglais par Yvonne Davet


"Une balle perdue" de Joseph Kessel se situe également en Espagne. A Barceloone il fut le témoin en 19834 d'une insurrection   destinée à obtenir l'indépendance de la Catalogne.

Une belle histoire d'un autre temps probablement, des personnages attachants eux aussi d'un autre temps , ....

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 4 ème de couverture

Barcelone, octobre 1934. Quand la Catalogne se soulève pour réclamer son indépendance, Alejandro, un jeune cireur de chaussures naïf et enthousiaste, et son ami Vincente décident de s'engager dans ce combat. Ce choix va bouleverser leur vie...

Une magnifique histoire d'amitié et d'honneur sur fond de révolte ....


Mon premier Dennis Lehanne un poids lourd du roman noir. j'ai vu nau cinéma  Mystic River et Shuttle Island j'ai les livres mais ne les ai pas encore lus par contre je viens de finir "Ils vivent la nuit".

Il fait partie des rares livres que je n'ai pas achetés, je l'ai emprunté cet été à une amie qui me l'avait recommandé.

De l'Histoire, des histoires, une histoire tout y est. A lire quelques passages violents, (collection Thriller). Les nostalgiques de la série télévisée "Les incorruptibles"  trouveront justifié le titre de la version française.

ils vivent la nuit4 ème de couverture

Boston, 1926. En pleine Prohibition, l'alcool coule à flots dans les speakeasies et Joe, le plus jeune fils du commissaire adjoint Thomas Coughlin, est bien décidé à se faire une place au sein de la pègre. Il commence par braquer un bar clandestin appartenant à un caïd local et, surtout, commet l'erreur de séduire sa maîtresse. La vengeance ne se fait pas attendre et Joe se retrouve derrière les barreaux. C'est là qu'un vieux parrain, Maso Pescatore, se charge de son "éducation" et que la carrière de Joe va prendre son essor. De la Floride à Cuba, Joe fait son chemin, pavé d'embûches, de luttes et de trahisons, parmi ceux qui "vivent la nuit". Mais au détour du chemin l'attend aussi une grande histoire d'amour...

 

"Ils vivent la nuit, c'est Le Parrain pour ceux qui savent penser." (Stephen King)


  "Treize reste raide" de René Merle

Il fut un des auteurs édités par "l'écailler du sud" et c'est ainsi que je l'ai découvert en tant qu'auteur de "polars", qualifiés par certains de "Marseillais" -lorsque le genre s'il a existé un jour était encore à la mode-!

Modérateur à l'occasion d'une rencontre entre des auteurs italiens et marseillais de polars à l'occasion d'un repas littéraire dans un restaurant bien connu de la cité phocéenne, il n'avait pas été aidé par ses "collègues" dont certains n'avait d'auteurs que le nom. Les plus indisciplinés n'étant pas les ...transalpins.

Les spécialistes du jeu de boules savent tous ce que signifie l'expression "Treize reste raide" aussi édité au fleuve noir en 1997 il m'a paru intéressant de me pencher sur cette partie de boules.

Il s'agit d'un polar historique qui résonne dans l'actualité.

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A Marseille, une étrange série de meurtres décime les pépés. Pas vraiment des pépés ordinaires. A travers le Marseille d'aujourd'hui, le journaliste Laurent Laugier découvre une sale histoire commencée dans les années trente, quand l'alliance des armateurs, des truands et de l'extrême-droite avait su ratisser large pour prendre la ville. Treize reste raide, comme on dit aux boules. Une vieille histoire marseillaise qui résonne aujourd'hui dangereusement sur fond de racisme et d'obsession sécuritaire.

à lire...


 "La masion où je suis mort autrefois"  de Keigo Higashino traduit du japonais par  Yutaka Makino.

Un cadeau  original, j'ai bien aimé et apparemment je ne suis pas le seul.

cvt_La-maison-ou-je-suis-mort-autrefois_1054 ème de couverture .

Sayaka Kurahashi va mal. Mariée à un homme d’affaires absent, mère d’une fillette de trois ans qu’elle maltraite, elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Et puis il y a cette étonnante amnésie : elle n’a aucun souvenir avant l’âge de cinq ans. Plus étrange encore, les albums de famille ne renferment aucune photo d’elle au berceau, faisant ses premiers pas… Quand, à la mort de son père, elle reçoit une enveloppe contenant une énigmatique clef à tête de lion et un plan sommaire conduisant à une bâtisse isolée dans les montagnes, elle se dit que la maison recèle peut-être le secret de son mal-être. Elle demande à son ancien petit ami de l’y accompagner.

Ils découvrent une construction apparemment abandonnée. L’entrée a été condamnée. Toutes les horloges sont arrêtées à la même heure. Dans une chambre d’enfant, ils trouvent le journal intime d’un petit garçon et comprennent peu à peu que cette inquiétante demeure a été le théâtre d’événements tragiques…


Keigo Higashino compose avec La Maison où je suis mort autrefois un roman étrange et obsédant. D’une écriture froide, sereine et lugubre comme la mort, il explore calmement les lancinantes lacunes de notre mémoire, la matière noire de nos vies, la part de mort déjà en nous.

 


Un collector

"La femme et le pantin" de Pierre Louÿs.Les édititions SKA , qui éditent ou rééditent des livres numériques ont eu des ennuis avec un distributeur qui avait refusé de présenter sur son catalogue "Le manuel de civilité" de Pierre Louÿs" en raison de la nature de sa couverture trop osée.  Le lecteur jugera.

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version 2

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femme et le pantin

 

Sur cette édition originale de 18989 il n'y a pas de de 4 ème de couverture. Je renvoie donc le lecteurà celles que l'on ytrouve sur les nouvelles éditions.


"Le manteau de Saint Martin" de Joseph Bialot


J'ai hélas découvert cet auteur peu de temps avant qu'il ne décède. Après avoir commencé par "Le salon du prêt à saigner" dans la série noire j'avcais enchaîne avec les très émouvants  "Le jour où Albert Enstein s'est échappé" ainsi que "La nuit du souvenir".

Rien que du bon ...

Le manteau de Saint Martin est plutôt dans le style léger et drôle et cela est parfois aussi nécessaire

 

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4 ème de couverture

Comment faire pour ne pas rembourser une dette avec de l'argent que l'on ne possède pas ? Comment faire pour récupérer sa maison lorsqu'on l'a perdue au poker ? Comment faire pour concilier rêve et révolution ? On endosse le manteau de Saint Martin et tout devient simple. Simple comme la mort.

 


"La guerre des vanités" de Marin Ledun. 

 Le mistral souffle toujours aussi fort dans la vallée du Rhône. Tournon, près de Valence est le cadre de ces événements "irrationnels"  Très éprouvant et aussi noir que "Les visages écrasé" il s'agit d'une valeu sûre du genre. 

 

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Quels vilains secrets se cachent entre les murs de Tournon, petite ville au bord du Rhône, une ville où tous se connaissent, s’épient, se protègent? Pourquoi un enfant de dix ans saute-t-il par la fenêtre sous l’œil d’une caméra? Cette mort marque le début d’une série de suicides dont les victimes sont à peine adolescentes... Tandis que le lieutenant Korvine, en charge de l’enquête, essaie de comprendre quel vent de folie balaie Tournon, les enfants continuent à mourir...


Ma série "L'Ecailler du Sud" avant qu'il ne perde sa particule pour ne s'appeler plus que l'Ecailler. Après s'être orienté plus encore vers le SUd, il semble hélas aujourd'hui avoir perdu même le Nord ...

Les clichés ont la vie dure..

J'ai pu lire après quelques recherches :

"Malocchio" de Bruno Leydet, "Tueuse" d'Annie Barrière, ainsi que "Les Jardins de Perséphone" de Georges Foveau  (j'ai en attente "Le Cratère d'Artémis")

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Pour une fois, la traverse du Bon Secours était calme : aucun galopin n'y chahutait, aucun corps-à-corps de couple, amoureux ou sur les nerfs, ne s'y écoutait, aucun père ivrogne ne cognait sur ses gosses. Beniamino Cappelletti pouvait, enfin, se reposer dans son meuble décrépit, allongé sur sa couche inconfortable, que son propriétaire osait appeler un lit (...) Ainsi, entre les lueurs blanchâtres de la fatigue, il recevait, à demi-conscient, des cartes postales de souvenirs ; toutes en provenance de sa Toscane natale. Et ce n'était pas forcément, à chaque fois, agréable.

 

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Une tueuse. Du fric. De la corruption. Une froide désinvolture. Du cœur pourtant, une humanité sombre née de la mort. Un éclair acéré. Tranchant comme un quartz noir, Tueuse donne à suivre la vie et les engagements humains d'une tueuse à gages. Sans scrupules, froide et mystérieuse, informée de ses " missions " par téléphone par un énigmatique interlocuteur, la tueuse de ce roman est aussi une femme de chair qui, va ressentir une affection particulière pour une jeune prostituée noire, avec qui elle vit une relation très forte sans verser pour autant dans le romantisme. Dès lors que cette vie privée et sa vie professionnelle vont tisser en se croisant un nouveau décor à ses actes, notre tueuse va perdre totalement son sens de l'équilibre. Ici comme ailleurs, le grain de sable de l'émotion peut venir gripper les rouages des machines les mieux huilées. Sous une lumière qui écrase ce récit d'une chape éclatante qui cisaille les détails, sous un soleil qui découpe l'action et les états d'âmes pour mieux les mettre à jour, Tueuse est un roman d'une extrême sobriété, éloigné des clichés du genre, serti dans le style acéré d'une écriture au scalpel.

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"Petite Histoire du Roman Policier" de Fereydoun Hoveyda m'a permis de découvrir que Jean Cocteau disparu voilà 50 ans lisait beaucoup de romans policiers.  Dans sa préface on peut lire " Rien ne pouvait m'intéresser davantage que cette étude. Je lis beaucoup de romans policiers. Je n'y cherche plus, hélas, le lyrisme absurde et magnifique de Fantômas, le charme naïf d'Arsene Lupin, la tendresse mélancolique de Rouletabille, mais j'y trouve autre chose, une force et un style interne (une connaissance de l'âme) qui dépassent de loin ce que nos romanciers produisent..". Jean Cocteau de l'Académie Fançaise  11 décembre 1955

Que rajouter à cela si ce n'est que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette étude.

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Bien entendu, il n'y a  pas de 4 ème de couverture.


"Correspondance avec la classe dirigeante sur la destruction du livre et de ses métiers" de Dominique  Mazuet de la  librairie  Tropiques à Paris. Dans cet ouvrage engagé, l'auteur interpelle le président du CNL ainsi que la Ministre de la Culture à propos de la dématérialisation du livre.  Ces courriers très technique et très documenté le sujet intéresseront tous les lecteurs préoccupés par le devenir du livre.

correspondance


Voilà pour cette première liste, tout n'y est pas.

Il me reste à rendre compte d'une liste de polars français et étrangers. J'y reviendrai dès que possible

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