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Anagnoste : un lecteur parmi tant d'autres
26 mai 2008

Vadim Bronsky « Dernière mort avant l’oubli » : René Dzagoyan.

Vadim Bronsky «  Dernière mort avant l’oubli » de René Dzagoyan.

Il y a quelques semaines mon copain Alain me dit :

- Je viens de lire un policier écrit par un Bivérois, c’est un copain de Marcel, il y est question de Gardanne, je me suis régalé! -

Pourquoi cette méfiance pour ce livre écrit par le copain d'un copain dont j'ignore les goûts en matière littéraire, je ne saurais expliquer cet a priori, mais devant son insistance je me suis plongé dans l’univers de ce flic désenchanté.

Tout d’abord première surprise, l’histoire se déroule à Paris et nous entraîne dans différents quartiers de la Capitale. Je l’avais sans aucune raison classé dans la catégorie du Polar Marseillais, ou du moins ceux dont l’intrigue se déroule dans le midi. …

Extrait de la quatrième de couverture:

"Paris sous la pluie. Dans une petite chambre du XVème arrondissement, un vieux une balle dans la poitrine. Suicide, apparemment. Cadavre sans importance. Sauf pour Vadim Bronsky, inspecteur à la Criminelle qui, entre Greta qui l'a lâché et le Scotch qu'il ne lâche plus, se cherche des raisons de vivre en fouillant dans la vie des autres. Commence alors un long voyage entre les bas-fonds et les beaux quartiers...."

Le style est plaisant, des formules bien tournées apportent une pointe d’humour à laquelle je suis sensible et assez fréquente dans ce genre de roman.
Avram, le père « poule » du héros est très attachant bien que l’auteur se refuse à nous en dire plus sur son histoire et qui il est réellement.

Constatant que Mimi, son assistante gardannaise, possède un téléphone portable. « Elle aussi a rejoint la paisible troupeau des murmurants »

Une autre :

« La jeunesse, parfois ça me dépasse l’entendement, tellement ça s’entraîne à devenir con dès le plus jeune âge »

« Tous ces longs massacres inutiles d’un côté comme de l’autre et chacun pour sa part, ça ne donne pas envie aux hyènes de devenir des hommes, vu qu’elles au moins se dévorent pas entre elles ! »

et la dernière…

« De tous les cons qui n’ont rien à dire, disait l’autre, le plus agréable sont ceux qui se taisent. »

A lire d'une traite.

 

 

 

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