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Anagnoste : un lecteur parmi tant d'autres
2 avril 2007

L'imparfait du subjonctif : un correctif

Dans des temps éloignés, l'imparfait subjonctif 
Fut un noble sujet auquel je fus rétif.

"Le bar du subjonctif" me fit m'intéresser
A ce sujet ma foi, à ce jour dépassé.

Un groupe de chanteurs, supervitaminés
Que dis-je je trompe, super "BIFLUORE"

CHANSON.PLUS il se nomme, un rien le fait chanter
Une ode au subjonctif imparfait, ils l'ont fait.

Il y a quelques temps je l'avais proposée
Mais en la relisant une erreur j'avais fait

Sur mon clavier hélas mes doigts avaient glissé
Voici donc à ce jour la version corrigée.

Dès le moment que je vous vis
Beauté torride vous me plûtes
De l'amour qu'en vos yeux je pris
Aussitôt vous vous aperçûtes

Ah fallait-il que je vous visse
Fallait-il que vous me plussiez
Qu'ingénuement je vous le disse
Qu'avec orgueil vous vous tussiez

A l'imparfait du subjonctif
Vous m'avez fait un drôle d'effet
Au présent de l'indicatif
Vos yeux étaient plus que parfaits.

Bien heureux encore que je pusse
Vous parler et que vous puissiez
Dans le tohu-bohu des puces
M'ouir bien que vous chinassiez

Pourtant le je le pus et vous le pûtes
Mais pour que vous me cédassiez
Je dus mentir et vous me crûtes
Sans que vous ne vous méfiassiez

A l'imparfait du subjonctif
Vous m'avez fait un drôle d'effet
Au présent de l'indicatif
Vos yeux étaient plus que parfaits.

Fallait-il que je vous aimasse
Fallait-il que je vous voulusse
Et pour que je vous embrassasse
Fallait-il que je vous reçusse

Qu'en vain je m'opiniatrasse
Que vous me désespérassiez
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez.

A l'imparfait du subjonctif
Vous m'avez fait un drôle d'effet
Au présent de l'indicatif
Vos cheveux  aussi me plaisaient

A l'imparfait du subjonctif
Vous m'avez fait un drôle d'effet
Mais au futur interrogatif
Vous laisserez vous conjuguer?

En italique les paroles rajoutées à (aux) l'original (aux) que l'on peut retrouver dans l'ouvrage d'Alain Boussière que l'on peut télécharger gratuitement sur le site ebook gratuits . Je lui ai adressé un message électronique comme cela est indiqué sur le site je n'ai pas reçu de réponse à ce jour.

Pour les puristes il faut absolument consulter la page 26 du-dit ouvrage. La paternité de ce texte semble contestée.

Je cite "Ce poème est attribué à tort à Alphi, Alphonse Allais, sous le titre :Epître amoureuse d’un puriste, complainte amoureuse adressée à la danseuse Jane Avril. 

Signe d’une appartenance à la tradition orale, toutes les versions de ce poème ne sont pas identiques, certains l’attribuant à Alphonse Allais, d’autres à Georges Courteline."

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