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Anagnoste : un lecteur parmi tant d'autres
26 novembre 2013

Pietra Viva : Léonor de Recondo

Dans le programme des matchs de la rentrée littéraire de "priceminister" après quelques hésitations,  c'est en prenant connaissance de la quatrième de couverture que mon choix s'est porté sur ce roman de la rentrée. Son sujet semblait original  et une phrase m'a plus ou moins induit en erreur " Il ne cesse de s'interrouger sur le mystère de la mort du moine" J'y ai vu à tort un "polar historique" dont Michel Ange serait le héros et je m'attendais à un traitement du sujet plutôt historique voire technique que celui qui nous est proposé. Ce n'est pas le cas et j'ai été déçu de ce point de vue.

Je me sentais un peu seul en lisant les critiques dythirambiques sur ce livre certes brillant, très bien écrit mais qui ne m'a pas du tout accroché. Je me suis ennuyé comme  on peut le lire dans cette critique de Guix la Libraire .


4 ème de couverture

pietra viva

 

Michelangelo, en ce printemps 1505, quitte Rome bouleversé. Il vient de découvrir sans vie le corps d’Andrea, le jeune moine dont la beauté lumineuse le fascinait. Il part choisir à Carrare les marbres du tombeau que le pape Jules II lui a commandé. Pendant six mois, cet artiste de trente ans déjà, à qui sa pietà a valu gloire et renommée, va vivre au rythme de la carrière, sélectionnant les meilleurs blocs, les négociant, organisant leur transport. Sa capacité à discerner la moindre veine dans la montagne a tôt fait de lui gagner la confiance des tailleurs de pierre.
Lors de ses soirées solitaires à l’auberge, avec pour seule compagnie le petit livre de Pétrarque que lui a offert Lorenzo de Medici et la bible d’Andrea, il ne cesse d’interroger le mystère de la mort du moine, tout à son désir impétueux de capturer dans la pierre sa beauté terrestre.
Au fil des jours, le sculpteur arrogant et tourmenté, que rien ne doit détourner de son œuvre, se laisse pourtant approcher : par ses compagnons les carriers, par la folie douce de Cavallino, mais aussi par Michele, un enfant de six ans dont la mère vient de mourir. La naïveté et l’affection du petit garçon feront  resurgir les souvenirs les plus enfouis de Michelangelo.
Parce qu’enfin il s’abandonne à ses émotions, son séjour à Carrare, au cœur d’une nature exubérante, va marquer une transformation profonde dans son œuvre. Il retrouvera désormais ceux qu’il a aimés dans la matière vive du marbre.

 

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