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Anagnoste : un lecteur parmi tant d'autres
1 décembre 2013

Retour sur l'Auberge du Crime du samedi 23 novembre 2013 à la médiathèque de LA DESTROUSSE

A feu "Le polar dans tous ses états" succéda 3 ans durant une manifestation moins ambitieuse "Des livres et vous". Le succès, en terme de fréquentation, fut rarement au rendez-vous... Christiane et son équipe auraient-elles enfin trouvé la bonne formule? Oui si l'on en croit le nombre de participants et le plaisir qu'ils ont eu à prendre leur repas dans cette "Auberge du Crime"

Organisée dans le cadre des "Auberges de l'agglo", cette rencontre avec Serge Quadruppani fut l'occasion pour les participants de passer une très agréable soirée.  Le soin apporté à la préparation de cette rencontre,par l'équipe des bibliothécaires de l'"AGGLO"  y est pour beaucoup.L'invité d'honneur ne s'y est pas trompé étant agréablement surpris par la qualité des questions qui lui ont été posées.

L'assistance très fournie put ainsi découvrir les différentes facettes de son travail. Après avoir abordé son parcours on s'intéressa à l'auteur de polar et en particulier à son personnage de Simona Tavianello.  Traducteur d'Andrea Camilleri, il nous fit part des problèmes auxquels il doit faire fasse pour faire passer les nuances des langues régionales ou populaires. Enfin directeur de collection et spécialiste de la littérature italienne, il évoqua le nom d'auteurs peu médiatisés mais dont le nombre de livres vendus atteste d'un succès et d'une notoriété réelle.

En deuxième partie de soirée, ce fut la Murder Party proposée par la troupe "Aurore de Nausicaa". Au cours du repas, les convives ont mené une enquête pour résoudre une énigme déclenchée et jouée par des comédiens dissimulés parmi eux. "Crime et cure-dents " a donné l'occasion de passer un agréable moment. Toute l'assistance s'est laissée prendre au jeu et il est fort à parier que certains ont du se dire au moment des explications  "bon sang c'est bien sûr" du fameux commissaire Bourrel.

 la suite des photos  sur l'album  

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En 2005 "La nuit de la Dinde", faisait partie des 22 ouvrages en compétition  pour le Prix Marseillais du Polar. Il est toujours d'actualité! A lire

La nuit de la dinde.


 

4ème de couverture

la nuit de la dinde

24 décembre au soir, le père Noël sonne à la porte des Boutonnier, les enfants sont ravis, surtout les jumeaux. En fait, le père Noël prend en otage la famille du directeur de la banque et ses invités.

Mais que cherche vraiment cet ancien dirigeant dune société de sécurité, qui depuis neuf mois a utilisé toutes ses capacités techniques pour surveiller le groupe de personnes réunies autour de la dinde ? Compte-t-il réellement dévaliser la banque au petit matin ou bien veut-il soumettre les convives à un pervers "jeu des cadeaux" qui leur fera avouer leurs secrets les plus honteux et les dressera les uns contre les autres ?

Finiront-ils déchiquetés par les bombes que le père Noël leur a collées au corps ou bien jeanne, l'enfant trop sérieuse, leur sauvera-t-elle la vie avec l'aide des amis imaginaires qui peuplent ses rêves ?

Un roman à suspens à l'intrigue solide et au charme insidieux.


" L'opéra de Vigata" mon premier Camilleri. Un formidable éclat de rire qui  bien au delà de l'énigme policière donne des leçons d'histoire fort intéressantes.L'opéra de Vigata

4ème de couverture.

l'opera de vigata

Vers 1875, à Vigáta, en Sicile orientale, pour l'inauguration du nouveau théâtre, un préfet dresse contre lui tous les habitants en imposant la représentation d'un obscur opéra, Le Brasseur de Preston. Son obstination de Milanais, représentant d'un État étranger aux déraisons siciliennes, met en branle un enchaînement de passions publiques et privées qui aboutit d'abord au fiasco cataclysmique de la représentation, puis à l'incendie du théâtre.
Cette histoire, riche en mystères et construite avec une extrême virtuosité offre des personnages hauts en couleur. Et l'on s'achemine, à travers les orgies du rire et les injustices sociales, d'explosions érotiques en égorgements, vers une fin à l'image même d'une Sicile où la farce, inlassablement, s'accouple à la tragédie.


 

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