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Anagnoste : un lecteur parmi tant d'autres
4 février 2012

L'ïle des chasseurs d'oiseaux . Peter May

Rappelons tout d'abord que nous aurons le plaisir de le rencontrer ce mercredi "Aux vents des mots". Sur les conseils avisés de Lionel, mon libraire préféré, j'ai commencé par cette histoire de chasseurs d'oiseaux dans une île du Nord de l'Ecosse. J'avais vageuement entendu parlé de cet écossais qui écrivait des romans policiers se déroulant en Chine.


 

Les 4° de couvertures

Celle de Babel noir (j'aime bien la couverture elle est assez représentative de l'atmosphère du roman)

2012-02-04_174951   


la seconde (celle des Editions du Rouergue)

 Chargé de l'enquête sur un assassinat commis à Edimburg, Fin MacLeod est envoyé sur son île natale de Lewis, en Ecosse, quand un second cadavre apparemment exécuté selon le même modus operandi y est découvert. Persuadé que les deux affaires ne sont pas liées, Fin doit composer avec un décor et des gens qu'il a quittés dix-huit ans auparavant... Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May compose un roman palpitant parsemé de fausses pistes, de scènes glaçantes et de personnages aussi frustes que menaçant.


L'intrigue est très bien construite, Peter May plonge arrive, d'une manière très intelligente, à égarer son lecteur sur de fausses pistes, à lui faire oublier parfois la raison de son retrour dans cette île. On prend un réel plaisir à découvrir la vie sur cette île écossaise.Les odeurs de la tourbe qui chauffe les maisons qu'elles soient blanches ou noires, celle du guano sur l'île aux oiseaux, la campagne et la rude vie des fermiers, les couleurs, les éléments l'humidité, la pluie, le vent, le froid, l'alcool, la jeunesse dans les années 60, et tout ce qui'l peut y avoir de nostalgique. Le décor est planté pour la drame! Les descriptions des traversées en mer et des manoeuvres d'accostage périlleuses au milieu des éléments déchaînés sont particulièrement réussies, faisant penser à "Remorques" le roman de Roger Vercel et tout cela pour se conclure sur une fin originale.

Il s'agit d'un excellent livre que j'ai partiuclièrement apprécié. Et j'ai bien l'intention de poursuivre la découverte de cet univers avec de 'L'Homme de Lewis" . J'aborderai plus tard ses romans "chinois" . Les livres sont déjà à la maison, je n'ai plus qu'à y mettre la main dessus et à m'y plonger. "Meurtes à Pékin", "Les disparues de Changaï" etc..

Dernière remarque, encore une découverte des "Editions du Rouergue"!  Oui celles qui éditent Marie-Sabine Roger.

 A lire

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